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Sushis, sencha et sakura

Sushis, sencha et sakura
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Sushis, sencha et sakura
7 mars 2009

Jour 3

Tout va bien, j'ai dormi cette nuit ! Et en plus, il ne pleut pas aujourd'hui...

La journée a débuté à Roppongi, où Maman a été réparée depuis l'année dernière.

Maman_small

Roppongi Hills me laisse la même impression que l'an passé : une succession de magasins plus ou moins luxueux, essentiellement des fringues, en tout cas sans grand intérêt ! Du coup, nous avons très rapidement rendu visite à Doraemon dans les locaux d'Asahi TV (là j'ai pas le droit de mettre de photo sinon c'est divorce assuré ;-p ). Petite déception : aucune trace du piano Bontempi Doraemon que nous avons vu à la télé. Pourtant, le magasin est bien achalandé en débilités, comme le superbe couvre-couvercle de WC à l'effigie du chat de l'espace !

RoppongiHills_small

Nous nous lançons ensuite dans une visite du quartier attenant d'Azabu Juban. Un vrai quartier avec de vraies gens qui vivent dedans ! Très différent des quartiers trépidants comme Shibuya ou Ginza par exemple.

AzabuJuban_small

La balade s'achève au niveau de la station Hiroo, dans Arisugawa-no-miya Memorial Park, un parc peuplé d'occidentaux - tout comme les abords de la station de métro. Ce parc abrite la Tokyo Metropolitan Central Library. L'occasion de faire un peu de bibliotourisme, m'étais-je dit, mais le bâtiment est plutôt quelconque et l'intérieur ne présentait pas grand intérêt, puisqu'il s'agit d'une bibliothèque d'étude.

TokyoMetroLibrary_small

Nous sommes allés déjeuner à Ebisu, dans le centre commercial Atré. En fait, nous avons atterri dans un resto de tempura où nous étions déjà allés l'an passé...

EbisuRobuchon_small

Un petit tour par Yebisu Garden Place et l'affreux château en carton-pâte de Joël Robuchon avant le plan galère de l'après-midi : la balade aurait dû durer à peine une heure, en a fait 2h30... sans en plus voir grand chose d'intéressant, si ce n'est quelques coins hors zone touristique et du franponais pour le moins surprenant !

RouenMeguro_small

Nous étions parti pour voir un bâtiment Art Déco ; nous l'avons bien vu mais après quelques kilomètres de marche et la visite bien trop cher d'un arboretum... On retiendra donc de l'après-midi que le Teien Art Museum est plus facile à trouver quand on arrive à Meguro en métro et que le Cartoville a une vision très extensive du concept d'Art Déco ! Pour finir avec la lose totale, l'heure des cosplays à Harajuku est passée et le café Doutor dans lequel nous nous posons ne fait pas de milk shake de soja au sésame noir... C'est l'après-midi de la poisse, il est donc temps de rentrer... et de voir sur le Net que la météo s'annonce assez foireuse pour les prochains jours. Il est fort possible que nous rentabilisions nos JR Pass dès lundi en visitant Osaka, où la météo semble plus clémente en ce début de semaine.

Après une bonne douche et une glandouille bien méritée devant les absurdités de la télé japonaise, nous tentons le coup des restos avec vue au 42e étage du Shiodome City Center. Forcément, c'est chicos et forcément, c'est hors de prix. Ca se termine donc au resto de langue de boeuf, avec un menu un peu trop copieux à mon goût, et accessoirement pas simple à manger quand on est comme moi une vraie quiche avec des baguettes ! Langue de boeuf miso + riz + bouillon aux poireaux et à la queue de boeuf ; pas facile à ronger, j'ai renoncé !

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6 mars 2009

Jour 2

Un peu dur le réveil à 7h40, mais sans doute nécessaire. Découverte du petit déj de l'hôtel : je ne baffrerai pas comme en Finlande ! Peut-être l'effet "premier matin" un peu glauque, mais franchement, le chou cru au petit dej, j'ai du mal !

Le souci du jour, c'est qu'il pleut. Et nous le savons d'expérience, quand il pleut au Japon, c'est pour de vrai ! Pas de grande balade aujourd'hui donc. La journée commence à Ikebukuro, dans le centre commercial Sunshine City. Quelques enseignes dans un franponais bien senti nous amusent toujours autant. C'est un centre commercial tout ce qu'il y a de plus classique, sans attrait particulier, et construit selon un plan en plusieurs bâtiments assez biscornu. Très vite, nous nous dirigeons vers l'Aquarium. Plein d'enfants en goguette et quelques espèces sympas, voire carrément impressionnantes comme les raies manta, mais pas de quoi péter trois pattes à un canard. Bon, je suis contente, j'ai vu des loutres, c'est trop kawaii ;-) Mais à part ça, j'en ressort en ayant un peu l'impression d'avoir gâché mon fric...

Je regrette vraiment qu'il ait fait un temps si pourri car j'aurais bien aimé trainer un peu dans le quartier. Il a l'air encore très populaire, d'ailleurs, je n'ai jamais vu une telle densité de SDF ailleurs dans Tokyo. Il ne se cachent plus, dans les couloirs du métro, et personne ne les regarde.
Le quartier est beaucoup moins occidentalisé aussi : assez peu de transcriptions des plans en anglais, idem dans les restos. D'ailleurs, après avoir cherché pendant un moment, nous avons plongé vers Shibuya pour finir dans un sushi du centre commercial Tokyu. Bons sushis au passage...

Un peu frustrée d'avoir piétiné ensuite dans les immenses HMV et Tower Records, dont les rayons jazz sont finalement assez décevants. Nous ressortirons de Tower Records avec pour seul trophée un parapluie griffé en plastique jaune transparent !
Pour finir, nous avons rejoint par une petite rue l'incontournable Kiddy Land, sur Omotesando. Nous en repartons avec plus de 8 000 ¥ de trucs aussi inutiles les uns que les autres, comme un superbe sac de courses tout en franponais et doublé de plastique argenté. De quoi se la péter au Clos le dimanche !

Le retour en Yamanote nous a permis d'expérimenter le métro aux heures de pointes... que du bonheur ! En tout cas, nous étions de retour pile pour attaquer l'apéro, que nous nous sommes procuré dans deux combinis (pas de bol, nous sommes tombés sur un AM-PM sans alcool !). Ce me donne tout de même l'occasion d'acheter des Toppo parfum éclair au café et des bonbons répondant au doux noms de "Cucu". Ca m'a permis aussi de voir que les parapluies en plastoc transparents s'achètent 450 ¥ dans les combinis...

Pour le dîner, nous avons testé un chouette resto de tonkatsu dans le Shiodome City Center : Katsukura. Il n'y a pas photo, leurs tonkatsu sont meilleurs que les miens : la viande est plus tendre, la panure plus légère et surtout moins grasse. Surtout, la sauce à base de sésame que l'on pile soi-même fait beaucoup. Il faudra que je réessaye un jour, à condition de trouver la bonne sauce !

5 mars 2009

Jours 0/1

Nous y revoilà ! Avec un beau cahier Hello Kitty tout neuf à noircir ;-)

Voyage moins pénible que l'année dernière. Sans escale, déjà, c'est mieux. Plus d'occupations aussi dans l'avion : (petits) écrans individuels, sur lesquels j'ai pu regarder des trucs qui ne font pas trop réfléchir. Deux épisodes de Friends, autant des Simpsons et deux films (français !). Atterrissage plus en douceur aussi, ce qui permet d'aborder le début du voyage avec plus de sérénité ! Le seul souci est que je suis complètement crevée, un vrai zombie, et je n'ai qu'une hâte : me doucher et faire une sieste ! C'est tout de même avec plaisir que nous retrouvons le Narita Express et surtout la Yamanote et ses petites musiques à chaque station. La nôtre, c'est celle-là, mais ma madeleine reste sans conteste la mélodie de la station Tokyo sur la ligne Keihin. Pour les amateurs et les nostalgiques, toutes les musiques jouées sur les quais de la JR East sont réunies sur le site ad hoc.

Nous arrivons à Shimbashi en terrain connu et c'est (presque) sans jeter un oeil au plan de la station que nous trouvons notre route jusqu'à l'hôtel, dont l'entrée est juste en face de celui de l'année dernière. L'hôtel Villa Fontaine Shiodome n'est pas mal, la chambre est petite mais fonctionnelle. Juste un regret : il n'y a pas de place pour ranger les vêtements :-( Mais il reste un bon plan très bien situé et très raisonnable pour cette gamme d'hôtel.

Le repas du midi sera assez simple : de simples sandwichs achetés au Family Mart (on a nos habitudes !), grignotés sur un banc au coeur de Shiodome. Désespoir, il n'y a avait pas de Pocky série limitée, j'ai dû me contenter de Fran à l'abricot...
Retour à l'hôtel où nous pouvons enfin investir notre chambre, un petit passage sur Internet pour prévenir de notre arrivée, une douche et une sieste d'une heure et demi à peu près. De quoi se remettre un peu sur pied avant de monter dans la Yurikamome, direction Palette Town sur Odaïba. Bon en fait, ça s'est terminé à Venus Fort, le kitchissime Venus Fort, car la partie "non explorée" de Palette Town n'est en fait qu'un gigantesque showroom Toyota... On a donc fait un rapide tour du centre commercial avant de se restaurer chez Soup Stock. Les habitudes ont décidément la vie dure pour ce premier jour !

Nous rentrons bien vite à l'hôtel car nous sommes vraiment HS... sauf que j'ai l'impression de retrouver comme un second souffle dans le monorail... Pas loupé, alors que Franpi sombre inéluctablement dans un sommeil de bébé à même pas 22 h, l'enfer insomniaque ne fait que commencer pour moi. Saloperie de jetlag ! Ce n'est que quelques grilles de Sudoku, une bonne grosse crise de nerfs et un cacheton plus tard que je trouverai le sommeil, passé 1 h du matin...

20 février 2009

J - 12

"On repart quand ?" demandais-je dans le dernier billet... Dans 12 jours pardi !

Le séjour sera un peu plus court (11 jours seulement) et nous n'aurons pour base que Tokyo. 11 jours pour mieux connaître la capitale, mais aussi pour en visiter les alentours : Kamakura, Nikko de façon quasi certaine, Nagano si le volcan Asama le permet, et peut-être un saut jusqu'à Osaka.

Décollage le 4 mars vers 13 h !

10 avril 2008

Jours 12 & 13

Matinée un peu perdue à Kyoto. Il faut bien tuer le temps avant de remonter dans le Shinkansen. Je déteste ces journées de transit, où on a suffisamment de temps devant nous pour ne pas rester à attendre sur le quais de la gare et en même temps pas assez pour se fixer des objectifs intéressants... On aura quand même eu le temps de faire un tour du côté du Palais impérial et des temples attenants, puis de plonger vers Gion et l'est de la ville.

Gion_small

Retour à Tokyo en Shinkansen. On entendra une dernière fois la petite musique trop kawaï qui annonce l'arrivée de certains trains (sur la ligne circulaire Yamanote notamment) avant de filer en Narita Express vers l'hôtel près de l'aéroport. Le lever sera matinal. Trois heures d'attente avant l'embarquement, c'est vraiment nawak ! Mauvais surprise au duty free : impossible d'acheter des liquides pour cause de p%#$ de plan antiterroriste. On n'aurait pas eu d'escale ça passait mais la pause à Münich nous interdit toute importation de whisky japonais détaxé...

Bilan du séjour : on repart quand ?

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8 avril 2008

Jour 11

Pour fuir la pluie, nous avons pris très tôt le Shinkansen pour Hiroshima, où on ne s'arrêtera pas tout de suite. Nous prolongeons le trajet jusqu'à l'île de Miyajima, célèbre pour son tori dans la mer. C'est effectivement grandiose à voir, et j'imagine que ça doit être carrément féérique au coucher du soleil.

Miyajima_small

Sur le (long) trajet en tram vers Miyajima, nous passons rapidement devant le dôme de la bombe A ; ce bref passage fait déjà un drôle d'effet. Ce sera encore plus saisissant quand en milieu d'après-midi nous serons de retour dans le centre-ville d'Hiroshima.
Rien à faire, les larmes me monte immédiatement et de façon irrépressible aux yeux. Impossible d'essayer de définir ce qui m'envahit à ce moment précis. Une émotion forte, indéniablement, mais laquelle ? En tout cas, cela a commencé par une boule dans la gorge qui s'est très vite muée en larmes. La simple évocation de ce moment me recrée d'ailleurs cette même boule dans la gorge. En nous baladant dans le parc, de l'autre côté de la rivière, nous avons discuté photo avec un vieux monsieur de  84 ans (voir sur le blog de Franpi). Nous n'avons jamais osé lui demandé s'il était là le 6 août 1945 et pourtant, nous n'avions que cette question en tête...

Hiroshima_small

Au final, je suis ravie de l'excursion d'aujourd'hui et l'image du dôme de la bombe A restera sans aucun doute gravé dans ma mémoire pour toujours ; tout comme le tori de Miyajima, dans un autre style...
Retour vers 20 h à Kyoto l'endormie, que nous quitterons définitivement demain vers 15 h. Dîner dans Teramachi-dori, au restaurant dont l'enseigne au crabe qui bouge nous a bien fait marrer depuis le premier jour. J'en ai profité pour goûter le vin de prunes pour accompagner mes croquettes et mes sushis au crabe (du bonheur !).

7 avril 2008

Jour 10

Départ au sec et arrivée sous la flotte au sanctuaire Fushimi-Inari, au sud de Kyoto. Rien à voir avec son homonyme finlandaise ! Fushimi-Inari abrite un sanctuaire aux milliers de torii alignés qui serpentent à flanc de colline. La visite sera rapide car ce n'est pas une légende : quand il pleut au Japon, ce n'est pas pour rire ! On rentrera donc bien vite à la gare de Kyoto, dans laquelle nous prenons le temps de faire une petite balade et de déjeûner de sushis au comptoir d'un restaurant spécialisé. Direction ensuite le Musée international du manga (l'un des rares ouverts le lundi !). En fait, il s'agit plus d'une gigantesque bibliothèque (140 m d'étagères remplies !) que d'un musée, d'autant que la principale salle d'exposition était aujourd'hui réservée à la presse... On se retrouve donc très vite devant un milk-shake au sésame au café Doutor du coin, à écrire nos cartes postales, trempés par la flotte malgré des coupe-vent imperméables qui ont pourtant survécu aux caprices du climat des tunturit lapons !
On finit l'après-midi en se promenant dans les rues commerçantes couvertes, notamment Teramachi-dori et le marché alimentaire de Nishiki. Suprenant marché, où les trois quarts des denrées vendues étaient pour moi de nature indéterminée !

Retour à l'hôtel et petit passage sur le Net pour vérifier une météo sans appel : de la flotte encore pour demain. Du coup, c'est décidé, nous descendrons jusqu'à Hiroshima. Je réalise un peu plus tard que nous n'aurons finalement pas vu grand chose de Kyoto, même pas Gion, le quartier des geishas et des maïkos.

Nous avons expérimenté ce soir le dîner kaiseki : c'est copieux et assez inégal, du moins du point de vue d'une occidentale. Certains aliments sont vraiment particuliers, comme cette espèce de gélatine verte à la citronnelle (a priori, du tofu très gluant), dont le goût fait penser à du produit vaisselle avec la consistance d'une huître... Impression un peu mitigée au final, d'autant que les explications fournies par les serveuses sont plus que succinctes, barrière de la langue oblige... Je pense donc que les subtilités du repas nous ont totalement échappé !

La fin des vacances approche. Le séjour aura été à la fois trop court et trop long. Trop court car j'ai l'impression de n'avoir vu qu'une petite partie de ce que je voulais voir, parce que j'ai le sentiment de n'avoir pas vu grand chose de Kyoto, parce qu'on n'aura pas eu le temps (dans les deux sens du terme !) de visiter Nara. C'est aussi trop long pour nos pieds, nos chevilles et nos jambes ; on veillit !

6 avril 2008

Jour 9

On profite aujourd'hui du soleil avant la pluie annoncée demain...
On a bouffé du temple toute la journée, tout comme ces Japonais affluant par dizaine de milliers pour contempler les sakura à Kyoto. On a commencé par déposer les valises au ryokan Nishiyama puis pris le métro jusqu'au premier temple (enfin plutôt le dernier car on l'a fait à l'envers...) du Chemin des Philosophes. Nous n'avons pas visité tous les temples (7 ou 8 en tout) mais seulement ceux-ci : Nanzen-ji, Eikando et pour finir, après en avoir zappé un certain nombre, Ginkaku-ji, le Pavillon d'Argent. Grosse déception pour celui-ci puisqu'il était complètement désossé pour cause de travaux depuis le mois de février :-(

Eikando_small

Eikando

Un petit tour en bus et nous voici arrivés à Heian-Jingu, sanctuaire énorme dont le jardin vaut vraiment le détour, un vrai spot pour la contemplation des sakura ! Difficile de contempler dans le calme (tout autant qu'il était difficile de philosopher sur le Chemin des Philosophes vu l'affluence), la foule est là aussi au rendez-vous.

Heian_Jingu1_small

Heian_Jingu_small



Retour tranquille à pied au ryokan où nous découvrons notre chambre. Elle est bien plus sobre (euphémisme !) qu'au Monterey. Reste à tester le confort des futons. Nous avons réservé pour le dîner de demain soir, histoire de goûter au moins une fois la fameuse cuisine kaiseki. Ce soir, on fera dans le consistant : omelette au riz dans les galeries couvertes de Teramachi, que nous aurons tout le loisirs d'explorer demain pendant que la pluie tombera !
Impression du jour : on sens bien qu'on est ici en province, tant au niveau du rythme de vie que du comportement des gens. Le rejet des occidentaux, bien qu'isolé, est plus fréquent, plus palpable qu'à Tokyo, où d'ailleurs on ne le ressent qu'extrêmement rarement.

Philosophes_small

5 avril 2008

Jour 8

Lever aux aurores (avant 8 h !) et destination Himeji-jo, château médiéval classé au patrimoine mondial de l'Unesco, à environ 1 heure de Kyoto en Shinkansen. Visiblement, nous n'étions pas les seuls à profiter de ce samedi ensoleillé pour visiter le décor de Ran... La ville et surtout les abords du château étaient noirs de monde ! Bien entendu, la floraison des sakura n'est pas étrangère à l'affluence.

Himeji

Le monde et la chaleur ont rendu la visite nettement moins agréable que prévu et c'est après avoir mangé une VRAIE brochette de poulet Teriyaki, une glace au thé vert et des espèces de beignets de madeleine que nous remontons dans le Shinkansen en direction de Kyoto.
Comme si nous n'avions pas encore eu notre dose de foule, nous grimpons dans un bus bondé à destination du Kinkaku-ji, le Pavillon d'or. Là non plus nous ne serons pas seuls !

Kinkaku_ji

Le retour en bus sera épique et nous confirme que se déplacer dans Kyoto relève du sport de combat et d'endurance ! Le réseau est complètement saturé et absolument inadapté à une métropole d'1,4 millions d'habitants. Il nous a fallu près de 3/4 d'heure pour rallier le Kinkaku-ji au départ de la gare, soit environ 4 km... On est bien loin de l'efficacité du réseau tokyoïte ! Je reste du coup assez sceptique sur notre capacité à voir tout ce que nous avons prévu, tant les transferts d'un lieu à l'autre de la ville sont longs, fatigants et compliqués. C'est de plus impossible de tout faire à pied tant la ville est étendue. Je doute aussi que nous ayons le temps d'aller à Nara, d'autant que la flotte s'annonce pour les prochains jours... Ca fera dérougir mon affreux coup de soleil d'Himeji !

4 avril 2008

Jour 7

Avant de quitter Tokyo, un petit tour dans Shiodome, quartier où nous avons vécu pendant cette première partie du voyage, s'impose. Il est architecturalement très intéressant, à l'image de la tour triangulaire de notre hôtel. Pour trouver notre chambre, rendez-vous au 27ème étage...

Shiodome

Avant de nous diriger vers Tokyo Station, petite balade dans le parc que nous apercevons depuis six jours par la fenêtre de la chambre d'hôtel, Hama-Rikiu Onshi-Teien. Les bassins de ce parc bordé par la Sumida-gawa ont la particularité d'être remplis d'eau de mer (et ne contiennent donc pas de carpe !), et sont alimentés par les marées.

HamaRikiu

Viennent ensuite 2h45 (pile !) de Shinkansen pour rejoindre Kyoto. Je suis estomaquée par ce train et la vitesse à laquelle les agents d'entretien de la Japan Railways nettoient les wagons et font pivoter tous les sièges pour les mettre dans le sens de la marche. Niveau confort, nos TGV même les plus récents font bien pâle figure à côté du "bullet train" japonais : plein de place pour allonger les jambes, une position quasi-allongée qui ne gêne pas le voisin de derrière, une stabilité surprenante et un calme qu'on ne retrouve nulle part dans les trains français (pas une sonnerie de portable !). Pas de regret pour une éventuelle visite du Fuji-san : il est resté invisible (nuages + pollution).
Nous voilà donc arrivés à 600 km environ au sud-ouest de Tokyo. Tokyo la verticale et Kyoto l'horizontale. Se déplacer y est à la fois plus simple (plan de la ville bâti selon un quadrillage hyper régulier, et avec des noms de rues) et plus compliqué (réseau de transports en commun moins développé et plus complexe puisqu'il repose essentiellement sur les bus ; il n'y a que deux lignes de métro !). Nous avons débuté l'exploration des rues commerçantes couvertes, Sanjo et Teramachi-dori. Dîner pépère à l'hôtel avec des makis achetés au Family Mart du coin. Découvertes culinaires du jour : le milk shake au sésame (et ses marshmallows !) du Café Doutor (à tomber par terre), le Canada Dry "Sakura Mist" (une tuerie aussi) et les Pocky à la fraise.
Je m'apprête alors à passer la première des deux nuits prévues dans notre hôtel bien vulgos. Jamais vu un hôtel pareil, c'est too much !

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