Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sushis, sencha et sakura
Sushis, sencha et sakura
Publicité
Sushis, sencha et sakura
29 mars 2008

Jour 1

Ce que j'ai vu de l'aéroport de Narita ne cadre pas du tout avec l'image de pays grouillant que l'on peut avoir du Japon et de Tokyo en particulier. J'ai cela dit découvert très vite que s'il était besoin de définir le concept de paradoxe, la ville de Tokyo conviendrait très bien !
L'aéroport est très calme ; rien à voir avec la ruche de Roissy ! Difficile d'imaginer en arrivant qu'il dessert une agglomération de 13 millions d'habitants.
L'arrivée à l'hôtel sera synonyme de sieste, bien nécessaire après les deux nuits quasi inexistantes qui ont précédé notre arrivée. Nous serons donc sur le pont une lichette trop tard pour entrer dans le parc Yoyogi où se déroulent chaque week-end de surprenants cosplays. Les alentours de la station de métro Yoyogi seront quand même notre premier contact avec la rue tokyoïte... et avec la nourriture locale. Objet de mon premier test culinaire : des espèces de gâteaux, secs me semble-t-il, d'une couleur verdâtre laissant présager un arôme thé vert. Bien vu pour le goût, même s'il est assez indescriptible ; en revanche, la consistance surprend un peu : j'ai en fait dans la bouche une sorte de Curly sucré ! Pas mauvais, mais aucune chance que ça marche en France !
Le parc Yoyogi étant fermé, retour dans les wagons de la Yamanote et destination l'animation du carrefour de Shibuya. Argh ! C'est indescriptible : la foule, qui traverse dès le feu vert, de part et d'autre du carrefour et dans sa diagonale, des écrans LCD énormes qui déversent clips et pubs en continu et emplissent l'espace de jingles bêtifiants. On ne peut qu'être figé devant ce spectacle en sons et lumières, ce ballet de Tokyoïtes aux tenues vestimentaires plus ou moins excentriques, traversant comme un seul homme le carrefour de Shibuya au rythme des pubs placées à 20 mètres du sol.

Shibuya_small

Là, je comprends enfin comment et pourquoi bon nombre de réalisateurs ont eu l'idée de se filmer (eux ou leurs acteurs) immobiles au milieu de cette foule, du flot de piéton totalement vertigineux.
Le soir, ramen dans la galerie du métro entre Shimbashi et Shiodome puis au lit, c'était plus que nécessaire !

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité