Jour 5

Roppongi Hills ce matin. Assez décevant, sans âme. La Mori Tower est à voir, au moins de l'extérieur, vu le tarif prohibitif de l'accès à la vue panoramique. Pas grave, on ne voyait pas le Fuji-san aujourd'hui.

"Maman", l'araignée de Roppongi, était examinée sous toutes ses coutures : petits outils pour en gratter la surface, photos et étiquetage minutieux.
Sur l'esplanade du bas, choré kitschissime pour un quelconque festival défendant la cause des enfants.
Petit détour par les toilettes high-tech du siège d'Asahi TV ; ce n'est pas une légende : il existe bien des WC japonais avec un bouton de simulation de bruit de chasse d'eau !
On quittera finalement assez vite Roppongi pour Kappabashi-dori. La troisième fois sera la bonne, et la mine réjouie du cuistot géant marquant l'entrée de la rue nous apparaîtra enfin !

Dans ces magasins, on trouve un bric à brac incroyable : vaisselle en porcelaine, sushis et plats divers en résine (le must : celui avec les baguettes en lévitation au-dessus de la platée de soba, trop dangereux à ramener vu les risques de casse. Dommage !), éviers en inox, couteaux (de course !) et enseignes diverses. On repart tout contents avec quelques sushis en résine et un superbe maneki-neko qui bouge la patte.
Déjeuner dans une chaîne tokyoïte (ou japonaise ?) dans laquelle on mange avec des couverts, avec formule boisson à volonté ; quel plaisir de boire un "vrai" thé (occidental), un earl grey !
Visite du superbe musée Edo-Tokyo l'après-midi. Un scénographie du tonnerre pour représenter l'histoire de la ville de l'époque Edo au milieu du XXè siècle : objets divers, reproductions de bâtiments en taille réelle, maquettes, bref, bien plus pédago que le Tokyo National Museum... et surtout moins "Guy Degrenne" !
Le souci du moment, c'est le mal aux pieds. Retour donc à l'hôtel vers 18 h, où je m'endort devant des animes bien kawaii que Franpi kiffe grave !
Soirée à Shibuya, où on dîne de sushis au centre commercial Shibuya 109. Shibuya crossing est tout aussi noir de monde le soir. Japonaises lookées à mort et salary men en goguette se croisent sous les néons et les écrans géants, qui crachent toujours leurs pubs pour la dernière oeuvre de Céline Dion, la compil d'Abba ou un combat de K1. Angoissant de nuit comme de jour pour une agoraphobe de mon espèce !
Dernière journée à Tokyo demain. Le Palais impérial et le musée de la photographie sont au programme. Vendredi, Shinkansen direction Kyoto, où la météo pour les jours à venir ne s'annonce vraiment pas terrible...